Acceptabilité sociale et légitimité de l’innovation urbaine
Acceptabilité sociale et légitimité de l’innovation urbaine
L’innovation n’est plus indissociable de l’idée de progrès, de prospérité et d’amélioration des conditions de vie. Elle est au contraire souvent associée à la destruction des emplois, des ressources naturelles, voire de la planète dans son ensemble. L’innovation ne va plus de soi et les exemples de controverses et de refus social sont nombreux : les compteurs intelligents Linky, la 5G, les véhicules autonomes, la robotisation, etc.
Néanmoins, le développement de la ville intelligente ne peut pas se faire sans l’assentiment et le consentement préalable de ses habitants et de nouveaux registres de légitimation de l’innovation urbaine doivent être proposés.
L'expertise Cit.Us
- Estimer si, du point de vue des parties prenantes (habitants, associations, entreprises, etc.), une innovation urbaine, en particulier technologique et numérique, est associée aux idées de progrès, de prospérité, d’amélioration des conditions de vie et de bien-être individuel et collectif, ou, au contraire, à la destruction des entreprises, des emplois, des ressources naturelles, voire de la planète dans son ensemble.
- Comprendre le processus au travers duquel une innovation peut devenir socialement acceptable (faisable, désirable, équitable), voire faire l’objet d’une adhésion ou appropriation par différentes parties prenantes.
- Identifier les conditions d’acceptation de l’innovation urbaine, en particulier de celle qui diffuse ou exploite le numérique (internet des objets, géolocalisation, individualisation, data science, intelligence artificielle, réseaux de télécommunication, etc.)
- Mettre en place une conversation continue avec les parties prenantes, en amont et en aval de l’innovation, et identifier de potentiels registres de légitimation de l’innovation urbaine (inévitable, bénéfique au plus grand nombre, conforme aux normes et valeurs, etc.)
- Investiguer les facteurs individuels et sociaux (anxiété, innovativité, connaissance, implication, etc.) qui favorisent l’acceptabilité sociale d’une innovation urbaine par les parties prenantes ou au contraire contribuent à faire émerger un refus social.
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