En 2022, deux « thèses remarquables » au sein de la Chaire Cit.Us !

La ville résiliente, La ville responsable, La ville collaborative, La ville numérique
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Acceptabilité sociale et légitimité de l’innovation urbaine

Double récompense pour la Chaire Cit.Us ! Les thèses d’Inès Kolli et Sara Laurent, soutenues en 2022, ont été distinguées par l’Association Française du Marketing (AFM) en tant que « thèses remarquables ». Cette reconnaissance souligne l’intérêt de la communauté scientifique pour les enjeux liés aux pratiques responsables dans la ville intelligente.

Dans sa thèse sur les pratiques de sobriété (déconsommation, zéro-déchet), Inès a exploré le concept de sacrifice perçu lié à l’adoption d’un mode de vie plus sobre selon la perspective du consommateur.

Par le biais d’une étude exploratoire réalisée auprès de 22 répondants et de deux études quantitatives réalisées dans les deux contextes de la sobriété : le zéro-déchet (N=414) et la déconsommation (N=409), Inès montre que le niveau de motivation des consommateurs encadre différemment la perception des sacrifices : comme une transcendance pour les individus les plus motivés et comme une perte négative pour les moins motivés, entraînant ainsi des conséquences bivalentes sur l’adoption des pratiques de sobriété (positif versus négatif).

Les résultats de cette recherche peuvent servir à élaborer des campagnes de sensibilisation efficaces aux enjeux de la sobriété en mettant en avant l’importance et l’originalité de concevoir des campagnes centrées sur les sacrifices positifs afin de favoriser le sentiment de transcendance des consommateurs.

Vous pouvez retrouver plus d’informations sur cette thèse ici.

Actuellement, Inès poursuit ses recherches sur le consommateur face à la stratégie de sobriété des marques dans le cadre d’un post-doctorat à l’ESG UQAM à Montréal et au sein de la chaire Cit.Us

Dans le contexte de la mobilité urbaine, Sara a étudié le rôle de l’accessibilité et de la valeur perçue par les utilisateurs pour engager un report modal vers les mobilités douces (mobilités partagées et mobilités actives). En effet, les politiques publiques s’appuient sur un grand nombre de mesures incitatives et coercitives pour encourager la mobilité douce, et décourager l’usage de la voiture. Or, malgré les efforts des collectivités, les utilisateurs ont encore tendance à résister aux pratiques de mobilité douce, ancrés dans leurs propres routines de mobilité.

Dans sa recherche, Sara a adopté une approche centrée utilisateur pour repenser la notion d’accessibilité et comprendre dans quelle mesure les pratiques de mobilité douces sont perçues comme faciles à réaliser (accessibilité perçue) ou désirables (valeur perçue) en fonction des habitudes des utilisateurs. Ses résultats proposent des actions ciblées selon que l’utilisateur soit déjà engagé dans des pratiques mono/multimodales et selon ses motivations (préoccupations environnementales, rôle des normes sociales). 

Vous pouvez retrouver plus d’informations sur cette thèse ici.

Aujourd’hui, Sara continue ses recherches sur la mobilité des consommateurs dans le contexte du tourisme en tant que Responsable des Projets de recherches Aviation verte et Mobilité durable au sein de la Chaire Pégase, spécialisée sur le transport aérien à Montpellier Business School, mais également et au sein de la chaire Cit.Us. 

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